La pénétration est ce qui rend l’érotisme tabou ?

La pénétration n’est pas l’alpha et l’oméga du plan cul

L’éducation sexuelle doit présenter les différentes questions morales et sociales que soulèvent les différents comportements de manière aussi impartiale que possible. Les éducateurs sexuels doivent éviter de décrire les comportements sexuels en termes subjectifs et de jugement comme étant erronés ou anormaux. L’éducation sexuelle consiste à replacer les comportements dans leur contexte. Les adolescents doivent comprendre que la considération et le respect sont primordiaux lorsqu’ils s’engagent dans une activité sexuelle avec un amant.

Les hommes peuvent être brutaux et impitoyables. Dans une certaine mesure, les hommes protègent les femmes et les enfants qu’ils aiment de cette dure réalité. Les hommes recherchent des occasions d’avoir des relations sexuelles avec pénétration. Le sexe avec pénétration est le summum de l’excitation et permet généralement à un homme d’atteindre facilement l’orgasme. Il est généralement admis qu’une personne (homme ou femme) doit avoir au moins 18 ans avant de pouvoir faire face à ce monde d’agression et de pression sexuelle généré par les hommes.

Tout acte d’accouplement est une conquête masculine. La femelle est subjuguée. Si une femme est toujours sexuellement consentante, il n’y a pas de conquête. Les hommes apprécient les rapports sexuels pour l’excitation de la pénétration, ce qui contribue à rendre le sexe érotique et tabou. C’est pourquoi les femmes apprécient rarement l’érotisme, qui est une vision masculine du rapport sexuel. Il est difficile pour une femme de comprendre pourquoi un homme trouve ce geste simple et répétitif (le pénis qui s’enfonce dans le vagin) si fascinant.

Le rapport sexuel est un acte territorial de domination masculine. Pour un homme, les rapports sexuels sont parfaitement sensés. Le rôle biologique de l’homme est de féconder une femme. Mais le rôle sexuel de la femme est beaucoup moins évident. Le sexe est un acte qui est fait à une femme. Rien dans son esprit ou son corps n’incite une femme à avoir des relations sexuelles. Les rapports sexuels permettent à une femme d’assumer un rôle passif, qui consiste à accepter les attentions de son amant et à faciliter l’orgasme masculin.

Le sexe avec pénétration consiste à faire pénétrer un pénis dans une autre personne (vagin ou rectum) et à le pousser jusqu’à l’éjaculation. Seul celui qui donne (et non celui qui reçoit) a un orgasme à la suite du rapport sexuel. L’activité sexuelle ne doit pas nécessairement être assimilée à un rapport sexuel, mais lorsque c’est le cas, le pénétrateur doit faire preuve d’une grande considération envers son amant.

Les rapports sexuels avec pénétration (tant anale que vaginale) jouent un rôle particulier dans notre concept de l’érotisme. La pénétration par un phallus est la clé de notre vision de la sexualité. Les deux sexes peuvent être excités par le concept de la pénétration ou par le fait d’être pénétré, quelle que soit l’orientation sexuelle. Les hommes et les femmes peuvent utiliser un phallus artificiel pour simuler la pénétration comme une excitation, soit pour eux-mêmes, soit pour un amant. Les deux sexes peuvent être pénétrés par un phallus ou un gode, mais seul un homme peut pénétrer un amant avec son propre organe sexuel.

Le sexe peut être douloureux pour les femmes à certains moments. Le vagin d’une femme peut ne pas être suffisamment lubrifié pour que les rapports sexuels soient confortables. Les jeunes femmes peuvent avoir besoin d’utiliser un lubrifiant à base d’eau. L’action de l’aine d’un homme martelant ou grinçant dans sa vulve peut causer des dommages en écrasant la peau délicate de ses lèvres. Un homme peut avoir besoin de varier sa technique de poussée ou même de renoncer à un rapport sexuel pendant un certain temps jusqu’à ce que la femme soit guérie.

Les hommes ciblent les jeunes femmes parce qu’elles réagissent plus facilement à la flatterie. Au départ, les jeunes femmes interprètent l’admiration des hommes comme étant flatteuse. Mais avec le temps, elles se rendent compte que les motivations des hommes sont égoïstes. Les hommes flattent les femmes parce qu’ils espèrent avoir l’occasion d’avoir des relations sexuelles pénétrantes axées sur leur propre orgasme. Un homme ne veut pas nécessairement une amante expérimentée ou proactive parce qu’il veut profiter de sa propre excitation.

Une femme n’a besoin d’être prête à avoir des relations sexuelles que tant qu’un homme a besoin d’éjaculer. Une femme doit simplement rester allongée et attendre que l’homme ait fini. Une femme n’a aucune motivation sexuelle basée sur ses propres réactions. Elle n’est pas excitée par le jeu sexuel comme un homme. Lorsqu’elle est amoureuse, il est naturel qu’une femme lui rende la pareille avec affection. Sinon, la décision de bouger ses hanches de manière à augmenter la stimulation du pénis est une décision consciente basée sur son désir de mettre fin plus tôt à la relation sexuelle en encourageant l’orgasme de son amant.

Les relations sexuelles anales sont beaucoup moins populaires chez les hétérosexuels que chez les homosexuels. Le manque d’excitation des femmes avec un amant signifie qu’elles ont peu de raisons d’explorer les jeux sexuels. Certaines femmes investissent dans les jeux sexuels par curiosité et pour faire plaisir à leur amant. Les femmes préfèrent les rapports vaginaux parce qu’ils sont socialement acceptables et peuvent être justifiés moralement puisqu’ils sont nécessaires à la reproduction. Les rapports vaginaux exigent beaucoup moins d’habileté de la part du pénétrateur puisque le vagin est conçu pour être facilement pénétré par un pénis. Ironiquement, les femmes préfèrent également l’absence de stimulation fournie par les rapports vaginaux parce qu’elle est moins explicite sur le plan érotique et leur permet d’ignorer essentiellement ce qu’un homme fait à leur corps. La pulsion sexuelle masculine et le désir des femmes de laisser la stimulation à un homme, aident naturellement à la reproduction.

Les rapports sexuels avec pénétration sont principalement motivés par la volonté d’un homme de pénétrer dans le corps d’une autre personne (vagin ou anus). Mais le concept de pénétration est au cœur de ce que nous considérons comme sexuel ou érotique. La pénétration représente l’activité sexuelle la plus dangereuse, la plus taboue et pourtant la plus excitante de toutes. Même sans excitation, le récepteur de la pénétration (par le doigt ou le gode) peut éprouver la sensation de permettre à une autre personne d’être aussi intime.

Source de l’article : EzineArticles.com/10277170

Traduction : efjjsd.fr